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Coup d'état en Turquie: Les réactions internationales

La Russie est "extrêmement inquiète" de la situation en Turquie, a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, précisant que le président Vladimir Poutine était "tenu constamment informé" de l'évolution de la situation.


"La Russie est extrêmement inquiète des informations en provenance de Turquie" et Vladimir Poutine "est tenu constamment informé par les canaux diplomatiques et les services de renseignement", a déclaré Dimitri Peskov aux journalistes.


"L'ordre démocratique doit être respecté en Turquie", où un groupe de militaires putchistes affirme avoir pris le pouvoir, a déclaré samedi le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel.


"L'ordre démocratique doit être respecté en Turquie", a indiqué Steffen Seibert sur son compte Twitter. "Tout doit être fait pour protéger les vies humaines", a-t-il ajouté, alors que des soldats ont tiré à Istanbul sur la foule qui protestait et que 17 policiers ont été tués à Ankara, selon des médias locaux.


Le président des Etats-Unis Barack Obama a exhorté vendredi toutes les parties en Turquie à soutenir le gouvernement turc "démocratiquement élu" du président Recep Tayyip Erdogan, alors qu'un coup d'Etat est en cours dans le pays, selon la Maison Blanche.


Barack Obama a aussi appelé -- après une conversation avec son secrétaire d'Etat John Kerry --, à "faire preuve de retenue et éviter violence ou bain de sang" en Turquie, où des policiers ont été tués et où des soldats ont tiré sur la foule à Istanbul.
 
Le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a appelé vendredi à la "retenue" et au "respect des institutions démocratiques" en Turquie, où le pouvoir en place dénonce une tentative de coup d'Etat.


  "En contact constant avec la délégation de l'UE à Ankara et Bruxelles depuis la Mongolie (où la Haute représentante se trouve pour un sommet UE-Asie, ndlr). Appel à la retenue et au respect pour les institutions démocratiques", a publié Mme Mogherini sur le réseau social Twitter.


La Turquie est l'un des piliers de l'Alliance Atlantique et a ouvert des négociations pour adhérer à l'Union européenne.


Ces négociations ont été redynamisées par la signature le 18 mars d'un accord sur l'immigration, décrié, entre l'UE et la Turquie pour tenter de faire face à l'arrivée massive dans l'Union de migrants en provenance de Turquie.


Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a exprimé samedi la "grande inquiétude" de l'Iran, pays voisin de la Turquie, après le coup d'Etat en cours dans ce pays, a rapporté le site du gouvernement iranien.


 "Nous exprimons notre grande inquiétude devant les événements qui sont en train de se produire en Turquie. La stabilité, la démocratie et la sécurité des Turcs sont une priorité", a affirmé M. Zarif en soulignant "la nécessité de préserver l'unité" dans ce pays.

 

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a appelé samedi au "calme" et au "respect total des institutions démocratiques en Turquie", "allié estimé" de l'alliance militaire où une tentative de coup d'Etat était en cours.
"J'appelle au calme et à la retenue, et au respect total des institutions démocratiques de la Turquie et de sa constitution", a déclaré M. Stoltenberg dans un bref communiqué dans la nuit de vendredi à samedi.
Jens Stoltenberg a indiqué s'être entretenu avec le ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu et suivre les événements "de près" et "avec préoccupation".
"La Turquie est un allié estimé de l'Otan", a-t-il conclu dans son bref message.